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politinfo

19 mai 2011

DSK

photo_officielle_nicolas_sarkozy 

2012 ,LA MALEDICTION DES ADVERSAIRES DESARKOZY

PRESIDENTIELLES

En 2007, c'est Dominique DE VILLEPIN, successeur désigné de la chiraquie, qui allait être laminé par l'affaire Clearstream, laissant le champs libre à Nicolas SARKOZY. En 2011 Dominique SRAUSS-KHAN, grand favori des français aux présidentielles de 2012 explose littéralement dans une sombre affaire de crime sexuel. Existerait-il une malédiction aux adversaires de SARKOZY?

 

La question n'est pas inutile et mérite de s'y pencher compte tenu de certaines similitudes entre l'une et l'autre affaire, sans oublier que DSK est, pour l'heure inculpé et non pas condamné.

 

-Une certitude, ce séisme politique ne profitera pas à la gauche, pas plus qu'à la candidate du FN qui ne peut espérer qu'un duel au second tour, tout au plus. Non, le seul bénéficiaire de ce chaos sera Nicolas SARKOZY.

 

-Comme DDV, DSK sera éliminé avant même d'être candidat un an avant les élections. La chronologie des deux affaires est d'une étonnante précision, opposant les calendriers judiciaires et politiques.

 

-Les deux prétendants se sont retrouvés devant la justice, au banc des accusés et humiliés par un lynchage médiatique d'une grande violence, savamment orchestré.

 

Comme dans l'affaire Clearstream, il apparaît des zones d'ombres dans l'affaire DSK. Selon certaines sources, reprises par Reuters, la direction du Sofitel a attendu au moins une heure pour avertir la police new-yorkaise. Peut-on raisonnablement penser que, connaissant son client VIP, elle n'ait pas averti aussi l'ambassade de France quand les dirigeants de ces unités hôtelières sont tenus à de telles obligations dans ces situations?

 

Plus troublant encore, l'interview de DSK en avril, qui semblait redouter particulièrement Claude GUEANT et d'éventuels coups tordus. En fait le candidat le mieux placé pour l'élection présidentielle entretenant de tels propos n'est absolument pas relayé dans la presse. Cela paraît énorme.

 

Il ne faut pas ignorer non plus les liens du groupe ACCOR, dont Sofitel est une des enseignes, avec l'état français et en particulier le ministère de l'Intérieur. En effet, le groupe est prestataire de services pour bon nombre de ministères et d'administrations sensibles.

 

De toute évidence il n'était pas question que DSK atterrisse à Roissy, cela imposait une décision politique au plus haut niveau, ce que le candidat SARKOZY ne pouvait gérer sans conséquences.

 

Quoi qu'il en soit, le mal est fait et il est évident que l'ex-candidat potentiel ne s'en relèvera pas. Jugé coupable ou innocent, comme DDV, l'épreuve est destructrice, il faudrait une éventuelle mise hors de cause et un mental hors du commun pour en sortir indemne.

Si cela est le cas, il est certain que l'homme touché au plus profond de son âme, pourrait se révéler comme redoutable.

 

Dominique De VILLEPIN décrit comme un personnage machiavélique, spécialiste des cabinets noirs versant dans le complot, Dominique STRAUSS-KHAN en addiction à la gente féminine, sont-ils pour autant comploteur ou violeur?

Si tel est le cas, il ne restera plus grand monde en politique.

 

Aussi, au cas où les faits sont avérés, DSK mérite au plus un internement psychiatrique, au moins une obligation de soins et de traitement et qu'on le laisse tranquille. Dans le cas contraire il faudra se regarder en face et juger les comportements.

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16 mai 2011

KARACHI: grand danger pour Nicolas SARKOZY

Rrenaud_Van_Ruymbeke_1 

Vivre pour la vérité (A.CAMUS, La peste), devant ce mal qui ronge notre société, la corruption. La justice se rapproche dangereusement, mais sûrement, d'une affaire d'état qui coûterait la Présidence à Nicolas SARKOZY.

 

Depuis quelques semaines les juges VAN RUYMBECKE et LE LOIRE se penchent, enfin, sur l'intervention de la SOFRESA et de la SOFREMI dans le cadre du volet financier de l'affaire de l'attentat de Karachi, ayant coûté la vie à 14 personnes dont 11 employés de la DCN le 8 mai 2002, soit à peine quelques jours après l'élection de Jacques CHIRAC à la Présidence.

Cette même SOFREMI, dont le commissaire du Gouvernement était Mr Alexandre JEVAKHOFF, était, avec la SOFRESA, en amont du montage financier du contrat de la DCN, toutes deux sous la tutelle de l'État. La première dépendait du Ministère de l'Intérieur, la seconde du Ministère de la Défense, dont le conseiller de MAM aux affaires économiques et financières depuis 2002 était le même Alexandre JEVAKHOFF.

Détail important, ce dernier était le directeur de cabinet adjoint de MAM au Ministère de l'Intérieur, puis de la Justice de 2007 à 2010.

Plus étonnant et frustrant, le refus de la Ministre de la Défense, en 2010, à ce que les membres de son cabinet soient entendus par les magistrats. Une obstruction à la justice inacceptable. Mais n'y aurait-il pas encore quelques raisons inavouables?

Il ne faut pas oublier aussi le rôle prépondérant du Ministère du Budget sur ces sociétés d'économie mixte et l'industrie de l'armement en général, particulièrement sur les montages financiers des transactions internationales.

Il serait temps qu'ils viennent à leur tour s'expliquer, leur statut ne doit pas les soustraire aux juges. Dans son livre « Clearstream-EADS-Karachigate », Jean GALLI-DOUANI apporte aussi quelques réponses quant aux implications de ceux que l'on appelle les hommes de main du Pouvoir. Il nous laisse découvrir la genèse des affaires en 1993, seconde cohabitation et les scandales révélés depuis 2007. Selon lui, si ces enquêtes s'enlisent par les obstructions systématiques du Pouvoir, il existe d'autres pistes.

Il découvre à partir de 2004 certaines similitudes entre plusieurs affaires médiatisées, en particulier la présence de certaines personnalités jusqu'à là épargnées par la justice et la presse. Rien d'étonnant compte tenu des fonctions exercées par les uns et les autres. Pourtant à cette période où Dominique DE VILLEPIN est à l'Intérieur, certains hauts fonctionnaires se montrent moins rétifs à lui communiquer des informations.

En aout 2010 Alexandre JEVAKHOFF mandatait vainement son avocat pour interdire la parution du livre, le même Maitre Mario STASI qui le représentait d'ailleurs au procès Clearstream.

Jusqu'à présent ces hommes de mains sont passés au travers, mais aujourd'hui Renaud VAN RUYMBEKE et Roger LE LOIRE paraissent s'intéresser à leurs rôles et leurs fonctions. Ce serait un début prometteur.

Personne ne conteste que l'affaire Karachi est une affaire d'État, il faudra donc que les responsables rendent des comptes parce qu'il s'agit avant tout de la perte de vies humaines et que les classifications et autres secrets défense ne peuvent rien justifier.

Quant à affirmer que le Ministre de l'intérieur (PASQUA), le Ministre de la Défense (LEOTARD), le Premier Ministre (BALLADUR), son cabinet (BAZIRE) et enfin le Ministre du Budget (SARKOZY), ignoraient les activités de ces officines, cela paraît difficile à croire.

Maitre Olivier MORICE, avocat des parties civiles, c'est à dire des familles des victimes, n'obtiendra pas la déclassification des documents essentiels à l'instruction, tout comme le Député-Maire CAZENEUVE constate désormais son impuissance devant une enquête bien cadenassée par les institutions politiques.

D'ailleurs les commissions et autres retro-commissions étaient pratiques courantes dans certains marchés du Ministère de l'intérieur. Il n'était pas rare de constater que des prestataires (la société Carlson Wagon Lit, détentrice de comptes Clearstream) y reversaient une partie de leurs bénéfices à l'époque où le commissaire du gouvernement y exerçait les fonctions de DEPAFI (services financiers). En 2001 le SCPC (service central de prévention contre la corruption), créé par Pierre BEREGOVOY et dépendant du Ministère de la Justice, suggérait la création de caisse noire.

Denis ROBERT dénonçait déjà dans son livre « Révélations » les activités mafieuses de la société luxembourgeoise Clearstream Banking.

Après les familles des victimes, les françaises et les français ont droit à la vérité et les coupables comme les responsables doivent répondre de leurs actes comme tout citoyen. La justice ne doit pas se laisser embourber dans la procédure par les effets pervers de considérations politiciennes.

Pour cela, la piste fondamentale, SOFRESA-SOFREMI, des magistrats du pôle financier parisien, pourrait très sérieusement inquiéter le Pouvoir et s'inviter dans la campagne de 2012.

 

15 mai 2011

D S K : LE TETE A QUEUE

 

Dominique, descendant par son père du célèbre empereur mongol (khan) GENGIS et du talentueux compositeur autrichien Yohann STAUSS par sa mère est de retour.

L'ambitieux souhaite faire de son come-back un évènement national.

Depuis sa plus tendre enfance, le petit Gaston, comme le nommait sa nounou, mère célibataire de 14 enfants et de père inconnu (hum...!), adore les surprises.

Brillant élève, il se convainc rapidement au socialisme dans la luxueuse demeure parentale en banlieue ouest à Neuilly/Seine. Très jeune, frustré, sa petite amie est partie dans les grottes de Rocamadour, le petit Dom est devenu un loup.



Ministre de l'économie chez TONTON, il achève aujourd'hui sa présidence au FMI et nous annonce son retour d'exil dans les prochains mois. Le KHAN prétentieux briguerait, parait-il, la présidence française.

Il est gonflé Gaston.



D S K président? C'est la France profonde!

L'industrie du Stérilet va connaître de grands jours.



En réalité, je crois qu'il s'agit d'un effet d'annonce, avec D S K les bourses vont exploser.



Ma voisine Martine, ne va pas très bien. Son ainée Annie qui aime les sucettes, est rentrée engrossée d'un stage à New-York. Le géniteur serait un français, un type important parait-il. Il lui a promis de quitter son poste et de rentrer à Paris.

C'est ça qui démoralise Martine, c'est elle qui me l'a dit.



Dominique, dit Neunoeuil, dit le spéléologue obstétricien, va balancer un sacré coup de grisou chez la mère matrone de la rue Solférino. Les éléphants ont déjà sorti les pétards. Le Beretta revient à la mode.



Je le trouve osé le Fmiste, il va quitter un job en or, se faire flinguer et se retrouver Rmiste. Mais peut-être que les ricains n'en veulent plus, là-bas ils l'appellent Joss RANDALL, l'homme au canon scié. En plus avec toutes les casseroles qu'il traine ! Remarquez, SARKOZY...



Mais il paraît que neuneuil a encore frappé dans une piaule new-yorkaise, il aurait sorti son fusil à six coup devant une soubrette de palace. Sacré Gaston! Là, il a la queue entre les jambes, il s'est fait alpaguer par le lieutenant Calahan dans le zing en partance pour Paname. Les hôtesses de l'air ont eu chaud au fesses.



En tout cas moi, je n'ai rien contre, un zig qui se traine sœur Anne 7jours/7 ne peut pas être foncièrement mauvais.



Que la force soit avec lui!



10 mai 2011

CLEARSTREAM: LE BAL DES NON-DITS.

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Une semaine après le début du procès en appel Clearstream et les dernières allégations du mathématicien Imad LAHOUD, Jean GALLI-DOUANI a adressé un courrier à Madame la présidente Christiane BEAUQUIS ainsi qu'au Procureur général de la république de la cour d'appel de Paris.

 

Dans son livre intitulé « Clearstream-EADS-Karachigate, le syndrome du sarkozysme » il relate, entre autre, ses relations avec Alain JUILLET durant la période 2005-2007, ex-DGSE et contact officieux d'Imad LAHOUD.

Précisément, lors d'un de ces entretiens, il est question de l'affaire des faux listings. De même, en décembre 2006, au cour d'une conversation Imad LAHOUD lui confie son point de vue sur l'affaire. Les propos de l'un des principaux instigateurs sont précis et surtout à l'opposé de ses dernières déclarations.

«Cette affaire est un montage de Nicolas SARKOZY, il a commandité les services de renseignement, je ne suis pas idiot mais je me suis fait avoir, il y avait même le cabinet de Michèle ALLIOT-MARIE».

 

Pourtant ni l'instruction ni le procès en première instance n'ont mis en évidence un point crucial:

-A qui cette machination pouvait-elle profiter?

Plus précisément, il était urgent que l'instruction menée par le juge Renaud VAN RUYMBEKE soit liquidée et supplantée par une affaire grand-guignolesque de faux listings, plus médiatique et entretenue comme telle par Nicolas SARKOZY.

 

Jean GALLI-DOUANI dénonçait en 2006 une fausse affaire, un contre-feu judiciaire à propos des listings.

 

Le journaliste Denis ROBERT avait mis en lumière un système international de transactions financières occultes et le plus souvent mafieuses au sein d'une société luxembourgeoise où les banques françaises étaient présentes. Trop lourd pour un seul homme, il devait bien se douter que sa vie allait changer.La machine du pouvoir allait dès lors se mettre en route même si la justice devait s'impliquer.

 

De toute évidence, Jean-Louis GERGORIN comme Dominique DE VILLEPIN n'avaient intérêt de saborder le dossier du juge VAN RUYMBEKE (Clearstream1).

Imad LAHOUD, soutenu par le général RONDOT, lui-même chapeauté par le cabinet de MAM, a été un grand manipulateur, mais son rôle n'est pas terminé, il faut enfoncer le clou avec le renfort «spontanné»de son épouse.

Il prétend, aujourd'hui encore, avoir rajouté le nom de Nicolas SARKOZY à la demande insistante de Jean-Louis GERGORIN qui l'aurait trainé chez Yves BERTRAND au ministère de l'Intérieur. Ce personnage affirme beaucoup de choses sans apporter la moindre petite preuve, c'est sa parole contre celle des autres. De contradiction en contradiction il n'est plus crédible, il brouille les pistes à tel point que la justice est soit ridiculisée, soit convenante.

 

C'est ainsi que le plus grand scandale politico-financier de la cinquième république, impliquant l'élite politique et les milieux financiers affairistes et mafieux s'est terminé en pétard mouillé. Il fallait une opération de grande envergure de manipulations (Clearstream2) pour éviter la gigantesque explosion politico-judiciaire qui couvait.

 

Jean GALLI-DOUANI, conseillé par son avocat Maitre Bernard BENAÏEM, a décidé de parler, il veut à présent révéler les non-dits de l'instruction durant laquelle il a été auditionné, rapporter à la cour ses entretiens et ses relations avec nombre de personnes mises en cause et d'autres parties civiles. Il justifie sa démarche de la façon suivante:

«il faut crever l'abcès dans cette affaire et dire la vérité une fois pour toute...»

 

 

24 avril 2011

CHRISTINE LAGARDE

christine_lagarde2

 

BUSINESS ET CONFLIT D'INTERET

La presse relaie de façon réductible l'information selon laquelle, la Ministre a investi dans une société dirigée par le fils de François DROUIN, PDG de la PME OSEO. Une plainte pour trafic d'influence et prise illégale d'intérêts est en cour.

 

L'entourage de Madame LAGARDE ne dément pas l'information et précise qu'il s'agit d'une opération ayant pour but un allègement de l'ISF.

Cela pourrait paraître presque banal, c'est ce que l'on voudrait nous faire croire, Sauf Que:

 

La société du fils du père, Applicatour, spécialisée dans la conception de logiciels pour les agences de voyages est fournisseur de la société Carlson Wagon Lit, encore elle, principale agence de voyage de l'État.

(http://www.applicatour.com/societe/nos-clients-et-partenaires)

 

Il semble que la Ministre ait omis de préciser ce détail, lors de sa déclaration d'intérêt.

 

Carlson gère les missions voyages et déplacements d'un grand nombre de ministères, dont le ministère de l'Intérieur, où elle est implantée dans les locaux rue de Penthièvre.

Elle est,de même, l'agence qui fournit la billetterie et l'hébergement pour les expulsons des personnes en situation irrégulière, comme les Roms, par exemple.

Lien: http://www.dailymotion.com/video/x7ymur_la-caisse-noire-du-ministere-de-lin_news

 

Rappelons que la présidente de Carlson a été nommée chevalier la légion d'honneur en 2007 par Nicolas SARKOZY.

 

D'une part, la société OSEO, présidée par François DROUIN, est placée sous la tutelle de Bercy et, d'autre part, la société Applicatour est fournisseur et partenaire de Carlson en contrat avec l'État.

 

Il y a une affaire WOERTH et il est probable qu'une autre affaire LAGARDE vienne envenimer la campagne du Président et noircir encore l'image du gouvernement FILLON.

 

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23 avril 2011

CLEARSTREAM

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Après les dernières déclarations d'Imad Lahoud, diffusées sur Canal+ lors de l'émission « Clearstream, le bal des menteurs » le 20 avril 2011, un autre témoin semble le contredire sur des points essentiels.

 

C'est en décembre 2006 que Jean Galli-Douani a un entretien téléphonique avec Imad Lahoud. Son interlocuteur affirme que cette affaire est un incroyable montage orchestré par le Ministre de l'Intérieur ( SARKOZY )et le ministère de la Défense (MAM).

Dans un long exposé, lors de cet entretien, il est question des marchés publics du ministère de l'Intérieur, des commissions versées depuis 1994, il est évoqué l'implication de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Monsieur X (conseiller économique et financier au cabinet de MAM à la Défense).

D'autres noms sont cités, dont certains officiers des renseignements généraux et de la DGSE.

Tout semblait se regrouper et confirmer un montage dans le but de provoquer un contre-feu judiciaire devant la procédure du juge Renaud Van Ruymbecke, dite Clearstream1.

En effet trois questions se posent :

• Quels étaient les supérieurs d’Yves Bertrand ?

• Quels étaient les supérieurs et les interlocuteurs du général Philippe Rondot ?

• Est-il vraisemblable par exemple qu’Alexandre Jevakhoff, membre du cabinet de MAM et collaborateur du préfet Philippe Marland, inscrit sur les listings, n’ait pu réagir dès que Philippe Rondot eut été, soit disant, convaincu de la fausseté des dits listings ?

 

A ce moment, Imad Lahoud ne mettait aucunement Dominique De Villepin en cause, mais chargeait Nicolas Sarkozy et les services de renseignement, précisant leur soumission au Ministère de l'intérieur.

 

Précisons qu' Imad Lahoud n'est pas n'importe qui, il était responsable au sein du groupe EADS et l’époux d’Anne-Gabrielle Heilbronner, conseillère chargée du budget et des questions économiques internationales auprès du ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, et ex-directrice de cabinet d'Éric Woerth, secrétaire d'État à la réforme de l'État

 

Jean Galli-Douani lui fait part, alors, de son intention de témoigner, Lahoud approuve et propose d'informer son avocat afin que celui-ci écrive aux juges pour cette audition.

 

Le 31 janvier 2007, Jean Galli-Douani est convoqué à la DNIF, à Nanterre, pour être entendu en tant que témoin, à la demande des juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons, dans l’affaire Clearstream. Le but en était de comprendre les mouvements de fonds via la société luxembourgeoise et surtout la provenance des sommes.

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Il lui était commandé, d'autre part, de remettre aux enquêteurs tous les document annexes et connexes en sa possession.

L’interrogatoire se prolongera pendant dix heures, générant quinze pages de procès verbal et la remise d’une trentaine de documents. Les OPJ semblaient à la fois stupéfaits et soulagés de récolter toutes ces pièces. Mais, à propos, que sont-elles devenues ?

 

Au printemps 2007, Marcel Gay, journaliste de L’Est Républicain, le rejoint à Cannes. C’est un ami de Denis Robert. Ils connaissent tous deux Monsieur Rossignol, directeur de la communication de Clearstream.

En quelques minutes, il décide de le contacter sur son portable. Après explications quant à l’objet de son appel il lui propose de converser avec Jean Galli-Douani. L’échange avec ce personnage est assez vif. Marcel Gay ne semble pas surpris ; peu importe, les affirmations de Rossignol sont détonantes, conclusion, les listings ne mentionnent que les comptes encore ouverts et non les comptes fermés. Ces derniers ont fait l’objet de nombreuses recherches infructueuses.

 

De plus, une perquisition au siège de la société menée par les autorités luxembourgeoises, accompagnées par un témoin clé de l’affaire, avait tourné court. En effet, celui-ci refusait de procéder à la recherche informatique de toutes les fermetures de comptes devant les enquêteurs. Il faisait, disait-il, l'objet de nombreuses menaces de mort et il était question de la mafia italienne.

 

Bizarrement, Imad Lahoud paraissait lui aussi très inquiet lors de cette discussion, selon Jean Galli-Douani, l’informant de son prochain témoignage dans cette affaire.

 

Lors du procès Clearstream en octobre 2010, Jean Galli-Douani était appelé à la barre, en qualité de partie civile, mais le Président Pauthe lui refusait la parole et faisait entrer des gendarmes dans la salle, comme le relevait le journaliste de la Tribune, présent lors des audiences avec ses confrères.

 

Le procès en appel fera-t-il paraître les nombreuses anomalies, lacunes et autres énormités du jugement de première instance?

Comprendre l'affaire Clearstream:

Livre "Clearstream-EADS-Karachigate, le syndrome du sarkozysme" en vente sur Amazon

 

21 avril 2011

CLEARSTREAM: DE QUI IMAD LAHOUD A-T'IL PEUR?

Après les dernières déclarations d'Imad Lahoud, diffusées sur Canal+ lors de l'émission « Clearstream, le bal des menteurs » le 20 avril 2011, un autre témoin semble le contredire sur des points essentiels.

C'est en décembre 2006 que Jean Galli-Douani a un entretien téléphonique avec Imad Lahoud. Son interlocuteur affirme que cette affaire est un incroyable montage orchestré par le Ministre de l'Intérieur ( SARKOZY )et le ministère de la Défense (MAM).

Dans un long exposé, lors de cet entretien, il est question des marchés publics du ministère de l'Intérieur, des commissions versées depuis 1994, il est évoqué l'implication de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Monsieur X (conseiller économique et financier au cabinet de MAM à la Défense).

D'autres noms sont cités, dont certains officiers des renseignements généraux et de la DGSE.

 

Tout semblait se regrouper et confirmer un montage dans le but de provoquer un contre-feu judiciaire devant la procédure du juge Renaud Van Ruymbecke, dite Clearstream1.

En effet trois questions se posent :

• Quels étaient les supérieurs d’Yves Bertrand ?

• Quels étaient les supérieurs et les interlocuteurs du général Philippe Rondot ?

• Est-il vraisemblable par exemple qu’Alexandre Jevakhoff, membre du cabinet de MAM et collaborateur du préfet Philippe Marland, inscrit sur les listings, n’ait pu réagir dès que Philippe Rondot eut été, soit disant, convaincu de la fausseté des dits listings ?

A ce moment, Imad Lahoud ne mettait aucunement Dominique De Villepin en cause, mais chargeait Nicolas Sarkozy et les services de renseignement, précisant leur soumission au Ministère de l'intérieur.

Précisons qu' Imad Lahoud n'est pas n'importe qui, il était responsable au sein du groupe EADS et l’époux d’Anne-Gabrielle Heilbronner, conseillère chargée du budget et des questions économiques internationales auprès du ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, et ex-directrice de cabinet d'Éric Woerth, secrétaire d'État à la réforme de l'État

 

Jean Galli-Douani lui fait part, alors, de son intention de témoigner, Lahoud approuve et propose d'informer son avocat afin que celui-ci écrive aux juges pour cette audition.

 

Le 31 janvier 2007, Jean Galli-Douani est convoqué à la DNIF, à Nanterre, pour être entendu en tant que témoin, à la demande des juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons, dans l’affaire Clearstream. Le but en était de comprendre les mouvements de fonds via la société luxembourgeoise et surtout la provenance des sommes.

Il lui était commandé, d'autre part, de remettre aux enquêteurs tous les document annexes et connexes en sa possession.

L’interrogatoire se prolongera pendant dix heures, générant quinze pages de procès verbal et la remise d’une trentaine de documents. Les OPJ semblaient à la fois stupéfaits et soulagés de récolter toutes ces pièces. Mais, à propos, que sont-elles devenues ?

 

Au printemps 2007, Marcel Gay, journaliste de L’Est Républicain, le rejoint à Cannes. C’est un ami de Denis Robert. Ils connaissent tous deux Monsieur Rossignol, directeur de la communication de Clearstream.

En quelques minutes, il décide de le contacter sur son portable. Après explications quant à l’objet de son appel il lui propose de converser avec Jean Galli-Douani. L’échange avec ce personnage est assez vif. Marcel Gay ne semble pas surpris ; peu importe, les affirmations de Rossignol sont détonantes, conclusion, les listings ne mentionnent que les comptes encore ouverts et non les comptes fermés. Ces derniers ont fait l’objet de nombreuses recherches infructueuses.

 

De plus, une perquisition au siège de la société menée par les autorités luxembourgeoises, accompagnées par un témoin clé de l’affaire, avait tourné court. En effet, celui-ci refusait de procéder à la recherche informatique de toutes les fermetures de comptes devant les enquêteurs. Il faisait, disait-il, l'objet de nombreuses menaces de mort et il était question de la mafia italienne.

 

Bizarrement, Imad Lahoud paraissait lui aussi très inquiet lors de cette discussion, selon Jean Galli-Douani, l’informant de son prochain témoignage dans cette affaire.

 

Lors du procès Clearstream en octobre 2010, Jean Galli-Douani était appelé à la barre, en qualité de partie civile, mais le Président Pauthe lui refusait la parole et faisait entrer des gendarmes dans la salle, comme le relevait le journaliste de la Tribune, présent lors des audiences avec ses confrères.

 

Le procès en appel fera-t-il paraître les nombreuses anomalies, lacunes et autres énormités du jugement de première instance?

 

19 avril 2011

ELYSEE SCHYZO – UMP PARANO ?

PALAIS_ELYSEE 

Il ne s'agit pas, bien évidemment, d'un diagnostic médical, mais d'un constat du comportement politique et idéologique d'une partie de la droite UMPiste.

 

 

Schizophrénie:

 

-Discordance de la pensée, de la vie émotionnelle et du rapport avec le monde extérieur.

Le Président a démontré, en effet, des difficultés à maintenir ses décisions et ses projets (bouclier fiscal, indépendance de la France, insertion sociale, parité, transparence etc...).

 

Que dire dire de la régulation des marchés financiers après ses déclarations du G20 et du G8?

QUID du pôle méditerranéen avec ses sommets aussi coûteux que stériles?

 

Sa vie émotionnelle, quant à elle, est particulièrement chaotique. Dès qu'un événement apparaît, il réagit ponctuellement, sans prendre le recul nécessaire à la maturité de décisions cohérentes. Qu'il s'agisse d'un fait divers, il est réactif et promet une loi X, une envie (Musée de l'histoire), il bâtit envers et contre tous.

Nous ne commenterons pas sa vie privée.

 

Dernière trouvaille, la prime aux salariés, 1000 euros, là encore c'est la cacophonie, sans compter que celle-ci serait présentée pour le maintien du pouvoir d'achat. Sauf qu'elle ne toucherait que 16% des salariés et que ni Christine LAGARDE, ni le MEDEF et les syndicats n'ont été concertés.

Mais le Président en a voulu ainsi pour aujourd'hui, allez savoir pour demain!

 

Nicolas SARKOZY, c'est le Hans de Schnokeloch, irascible, susceptible et envieux.

 

-Humeur dépressive et paradoxale.

Les colères du Chef de l'État sont bien connues, surtout par son entourage et les journalistes insoumis. Les insultes «casse-toi pauv'con», les menaces et les humiliations sont monnaie courante, FOG nous en rapporte un florilège dans son dernier ouvrage.

 

-Pensée hermétique et chaotique.

Le parcours de Nicolas SARKOZY est systématiquement occulté durant la période de 1981 à 1990.

Il en est de même pour ses origines ainsi que celles de sa famille. Un père divorcé et aventurier, une mère absente et une belle-mère peu soucieuse des enfants de son mari.

Tout cela laisse des traces, l'inconstance familiale pèse très lourd sur l'affectif du Président, lui même enclin à une instabilité patente.

 

 

Paranoïa:

 

-Organisation logique de thèmes délirants.

L'UMP est un parti très structuré et caporaliste. Les thèmes politiques développés par ses membres sont de plus en plus pathologiques, en rapport avec les baisses de sondages et les échecs électoraux.

Ils ne sont pas mauvais, ce sont les électeurs qui n'y comprennent rien.

L'exemple de Claude GUEANT, immigration et religion, est flagrant.

Itou pour un Pierre CHARON, ex-conseiller de SARKOZY, qui se pose en victime d'un complot interne.

LEFEVRE qui découvre la délinquance en maternelle.

JF COPE qui se sent agressé, incapable de toute autocritique et qui bunkerise le parti.

 

Surestimation de soi, incapacité à l'autocritique.

Un Président qui, à la tête du G20, pense sérieusement résoudre l'ordre mondial, économiquement et militairement. Même dans l'échec, car il n'a rien résolu, il se persuade d'être investi d'une mission universelle.

 

De fait, les seules personnalités politiques non atteintes par ces pathologies, quittent, les uns après les autres, un parti sclérosé. Celles-ci préférant retourner au bercail du centre droit, à l'image des BORLO, MORIN, RAMA YADE, tous convaincus d'un risque épidémique.

 

Constitutionnellement, la seule réponse médicale à ces pathologies, est une sévère thérapie au suffrage universel.

 

 

14 avril 2011

DE VILLEPIN, 2012 L'ODYSSEE DU POUVOIR.

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Si le Président de République Solidaire se présentait aux Présidentielles de 2012 ce serait une première et une réelle performance.

Jamais un candidat impliqué dans un procès d'une telle portée médiatique ne s'est déclaré candidat à l'élection. Il n'y a pas, en effet, de précédent dans les anales de la cinquième République.

La question est de savoir si tel est son véritable objectif. N'y aurait-il pas en réalité une volonté farouche de nuire à SARKOZY? Il faut se souvenir de l'homme amené devant les juges le jour de l'ouverture du procès.

«Je suis là par la volonté d'un homme, Nicolas SARKOZY».

Dominique DE VILLEPIN sait mieux que quiconque que l' affaire Clearstream est un handicap majeur, un obstacle infranchissable, à l'élection présidentielle.

En effet deux options sont envisageables:

  • Il est définitivement blanchi, mais le procès laissera des traces, il sera toujours considéré comme l'un des acteurs du plus grand scandale politico-financier de la République avec le Karachigate.

Ses fonctions, durant les deux mandats de Jacques CHIRAC, l'impliqueront, malgré tout, pour l'opinion publique. Il restera l'une des figures des affaires du pouvoir.

 

  • Il est à nouveau condamné, alors, aux oubliettes les ambitions et le programme politique énoncé ce jour devant la presse. Il ne restera plus que le Président de la République Solitaire.

 

Non, la réalité est toute autre, ce que veut DE VILLEPIN c'est l'échec de son ennemi intime, confisquer coûte que coûte les quelques % des voix nécessaires à SARKOZY sans lesquelles il ne fera pas de second mandat.

L'homme est blessé, humilié, il a juré aux siens la mort politique de celui qui l'a trainé dans la boue.

Les perquisitions à domicile, les fouilles, ont laissé des blessures encore béantes.

Il sait, en vieux renard de la politique, qu'avec un BAYROU et un BORLO candidats, le champion de l'UMP n'a plus beaucoup de chances de passer le premier tour et encore moins de remporter le second.

L'échiquier des élections présidentielles se met peu à peu en place et s'il y a des défections, cela ne changera pas grand chose à la problématique du Président.

Certes le programme est intéressant, probant même, sur le plan économique, social, institutionnel et sur la politique internationale, domaine où il excelle. Mais la précocité de son exposé, qui sera sans nul doute pompé, laisse des doutes. Préparerait-il le terrain pour un autre?

Il est peu probable que devant le risque d'un résultat en dessous des 5%, le Président de République Solidaire ne s'engage aveuglément. De plus deux conditions s'imposeront à lui:

  • Obtenir les cinq cent signatures nécessaires à la candidatures, mais ce n'est pas gagné.

  • Bénéficier de sondages très favorables.

Ces deux conditions sont liées.

De plus Dominique DE VILLEPIN sait qu'il a encore un avenir politique, ce que son ennemi n'aura plus.

Nicolas SARKOZY ne sera pas réélu «par la volonté d'un homme».

11 avril 2011

UMP : LE RADEAU DE LA MEDUSE

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Quand SARKOZY coule, l'UMP écope, c'est le tableau que nous offre aujourd'hui la majorité présidentielle et ce naufrage finira dans un tragique cannibalisme.

Politiquement et malgré les apparences, le drame est consommé, l'orientation du cercle présidentiel exprimée dans les déclarations provocatrices, voire scandaleuses, du Ministre de l'Inférieur Claude GUEANT ne sont pas du goût de quelques élus de l'UMP.

De même, la gestion du parti de monsieur J.F COPPE laisse très sceptiques beaucoup de cadres de l'UMP, souvent opposés aux élucubrations de celui-ci.

Mais la réalité est beaucoup plus sombre pour Nicolas SARKOZY qui ne contrôle plus la République. Une politique menée à vue, à l'instinct et à l'humeur, ne peut finir que par l'implosion des réseaux déjà fragilisés par les affaires.

Le procès en appel de l'affaire Clearstream en mai 2011 va autant renforcer son ennemi juré, Dominique de VILLEPIN, que le fragiliser à l'approche des présidentielles.

Les orientations prises, souvent à la volée, en matière économique et sécuritaire pour flatter l'aile droite, ne font pas un programme lisible aux yeux de l'opinion. De même que l'interventionnisme de la France, au Maghreb ou en Côte d'Ivoire, dans le seul et unique but de prouver son existence à la communauté internationale, dégrade encore plus son image.

Les victimes ne se comptent plus, pourtant nous soutenons en Libye des rebelles, à Abidjan des milices pro-OUATARA sanguinaires.

Les gesticulations guerrières de la Présidence sont d'un autre temps même si celles-ci enrichissent encore plus les patrons de l'industrie de l'armement et des médias, fidèles amis et pourvoyeurs de fonds. La démocratie ne se calcule pas en dollar.

Nous ne pouvons pas nous offrir le luxe d'un enlisement certain et ruineux quand l'économie nationale est moribonde, quand le service public est à l'abandon (Éducation Nationale, Police, Hôpitaux etc...).

Les ex-poids lourds du gouvernement se démarquent, se désolidarisent devant le fiasco prévisible. Certes, il y a des ambitions de la part des MORIN, BORLOO et autres à venir, mais elles sont largement justifiées par l'échec du SARKOZYSME.

Ainsi, l'on peut penser que les membres du premier cercle des donateurs de l'UMP ne sortiront pas facilement les chéquiers en 2012. Il se dit que certains d'entre eux, présents en 2007, n'ont pas apprécié le « bing-bling » et les vieilles ficelles d'extrême droite ressorties par certains membres du gouvernement dont le casting laisse béat d'admiration.

La menace que le Président brandit face à ses interlocuteurs d'une victoire de la gauche en 2012 ne convainc plus personne autour de lui, si ce n'est que quelques courtisans plus préoccupés de leur devenir que des intérêts de la nation.

Nicolas SARKOZY était aux commandes d'un bâtiment de guerre qui semblait invincible, il est aujourd'hui sur un radeau à la dérive et finira naufragé de la politique française. Tel PROBUS notre Président est promis à une triste fin.

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